Bonsoir,
Je vous avais laissé dans le précédent article en vous signalant que les plants étaient livrés et qu’il n’y avait plus qu’à … !
Et bien, je m’y suis mis !, à mon aise et en fonction du temps. Il y avait tout de même plus d’une centaine de plants à mettre en terre, un vingtaine de sac de terreau à adjoindre, le sol à nettoyer dans la mesure du possible. Car entre les anciennes racines des vieux cyprès le long du séchoir, la nombreuse caillasse à enlever, le terrain à tenter de niveler car la terre fortement argileuse par endroit est une plaie à manipuler.
1ère opération : planter les arbres, car livrés à racines nues. Donc pralinage des racines conseillé. Pendant ce temps-là, enfoncer à la masse les piquets-tuteurs qui soutiendront les arbres dans le début de leur vie de créations de racines. Ensuite positionner l’arbre et le ligaturer au piquet en n’oubliant pas de les alterner suivant les essences choisies ; déposer le terreau au pied mélangé à la terre, tasser, arroser de min. 10 L d’eau pendant la plantation. Enfin après rebouchage et léger nivellement, arrosage de 10 à 15 L supplémentaire pour finir. 4 puis 8 enfin 12 arbres en terre !
2ème opération : préparer les trous de réception des cyprès le long de l’entrée. Là, surprise ! Un trou, un tas de caillasse ; un trou, un tas de caillasse ; … le long du séchoir, c’était un trou, des racines ; un trou, des racines ! Cela change ! Puis positionnement des piquets-tuteurs, respect des distances de plantations et de largeur d’allée d’entrée.
Toutes les plantes restantes étant en pot, donc plus « d’urgence » de courir pour planter. Le temps devenant incertain, voire humide par moment, la priorité a été donnée à la préparation des emplacements de plantations des cyprès totem.
un trou, un tas de caillasse, un cyprès
Et voilà le travail ! Cyprès en ligne, entrecoupés de plants de miscantus à plumeau blond, pour rappeler la couleur de la pierre de la bâtisse, au contraire de ceux plantés le long du séchoir, rosé et pourpre pour rappeler la couleur du bloc en terre cuite du séchoir. Ensuite, il a fallu continuer à planter le long du séchoir.
Après plantations, enlèvement maximum des restes de racines, nivellement au rateau, le travail fini fait plaisir à voir, même si cela a été dur, vu l’état du terrain et ses diverses composantes.
Il reste à protéger maintenant les troncs de l’appétit des chevreuils à ronger les jeunes écorces ou manger les jeunes pousses des cornus. Chaque tronc sera donc entouré d’un fin treillis sur 1,2 à 1,5 m de haut. Les autres plantations seront entourées plus tard d’une protection adéquate comme celle utilisée dans les prairies.
A bientôt,
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