Bonjour à toutes et tous,
Le petit salon est en fait le salon originel de la maison, mais contrairement aux autres pièces du rez-de-chaussée se trouve être aussi la pièce la moins spacieuse. Mais tout est relatif !
D’autre part se situant sous la chambre 4, son plafond correspondant au plancher de cette chambre, l’activité du haut est donc audible en bas et inversement. Ce qui n’est pas concevable lorsqu’on recherche harmonie et calme. Me voilà donc dans l’obligation, à contre coeur, de devoir fermer le plafond en poutres apparentes de cette pièce. Il est donc en plein chantier actuellement.
Pour cela il a été nécessaire de répertorier les matelas d’isolant acoustique existant et offrant un bon, voir un excellent rendement de baisse de dB (décibels), de réduction du bruit.
Après avoir hésité entre un matelas rigide ROCKWOOL « Alpharock » et celui-ci, j’ai opté pour un matelas semi-rigide en fibre de bois compactée de 8 cm d’épaisseur de chez STEICO – le panneau Steicoflex –. Matériau naturel, respectueux de l’environnement, sans adjonction de liants nocifs, respirant et surtout fabriqué sur base de matière renouvelable, le bois. Outre le confort thermique offert, ce matériau est complété par un confort phonique (réduction des bruits), rendant l’habitat agréable et sain. Pourquoi semi-rigide ? je vous l’explique plus loin dans l’article.
Le matelas phonique semi-rigide sera placé contre le plafond-plancher et sera enfermé sous une plaque de plâtre isophonique de Knauf, de 13 mm d’épaisseur, divisant elle-même le bruit par 2 et offrant un gain supplémentaire de min. 3 dB/la plaque, fixée à des rails sur suspentes, elles-mêmes fixées à la poutre avec un tampon en liège de 1 cm d’épaisseur, afin de couper toute transmission éventuelle de résonance. Le schéma ci-dessous détaille l’installation.
La 1ère étape est terminée, c’est-à-dire la pose des lattes qui soutiendront l’isolant plaqué au plafond-plancher.
sur la photo de droite on aperçoit la laine de verre anciennement placée au-dessus de la poutre séparant le petit salon du futur chais-salon
Pour installer le matelas semi-rigide et tenant compte que ces poutres anciennes n’ont pas été placées avec le même écartement, comme on le fait actuellement dans toute construction neuve, il a fallu découper. Dès lors, comme pour tout panneau semi-, voire rigide j’ai voulu utiliser une scie égoïne, mais malheureusement au lieu de couper proprement, elle arrachait le matériau. Pensant logiquement que c’était à cause des dents de la scie, je me suis dit OK ! alors essayons avec une scie à métaux à fines et plus petites dents. Cela allait déjà mieux mais toujours autant de dégâts à l’arrivée. Finalement sur conseil d’un ami, j’ai utilisé ma meuleuse avec disque métal et là OH ! bonheur, cela coupait sans arracher et de manière propre.
Un rappel : lunettes de protection, gants et casquette obligatoires, vu la poussière de bois dégagée lors de la manipulation des ces panneaux.
La seconde étape a consisté en la mise en place de l’isolant découpé, entre les lattes de bois de soutien. Pour ce faire il fallait donner une courbe au matelas afin de le glisser adéquatement entre les poutres et au-dessus des lattes de soutien. Opération impossible à réaliser avec un matelas rigide, d’où le choix de ce type de matériau. Afin qu’il soit parfaitement plaqué contre le plafond-plancher et vu la largeur existante entre certaines poutres, il a fallu renforcer par endroit le soutien du matelas par le positionnement d’une latte transversale. Ce qui n’aurait pas été nécessaire avec un panneau rigide.
Quelques heures plus tard, le travail avait pris forme et le plafond du petit salon avait pris une autre physionomie.
La prochaine étape sera la pose des suspentes métalliques et des rails. La suivante sera celle de l’élévation des plaques pour fixation aux rails. Enfin viendra la phase des joints des plaques, leur ponçage puis finalement la couche de fond et enfin la peinture finale. Mais chaque chose en son temps !
A bientôt,
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