Projet 5 : La nouvelle toiture

Bonjour à toutes et tous,

Désolé pour le délai toujours trop long depuis le dernier article de octobre 2019. Je vous avais promis un article spécial sur la rénovation complète de la toiture dans le courant de début 2019 et indirectement par la suite la réfection de la cour intérieure et l’entrée de la propriété. 

Ces travaux ont été réalisés par la jeune société SICARD Julien, maître charpentier-zingueur, compagnon du devoir, installée à Beaumont-du-Périgord. Une référence en terme de qualité du travail réalisé.  1 an déjà !!

Ceux-ci étaient devenus urgents et obligatoires suite aux tempêtes de Janvier 2018 et Février 2019 qui ont eu raison de la stabilité et de l’étanchéité de cette toiture de plus de 50 ans. Des vents à plus de 110 km/h plein sud-ouest/ouest prenant leurs forces sur le km de prairies dégagées, venaient s’abattre de plein fouet sur la façade et la toiture. C’était la 1ère fois depuis mon installation que j’ai entendu ma vieille charpente craquée et de nuit, je peux vous dire que cela « fout les jetons ».

Après les dégâts subis aux rives des granges et à la rive et au faîtage du séchoir, la maison n’était pas épargnée. 

Voulant garder l’esthétique du toit à pans coupés, lors de l’achat de la propriété, j’ai choisi de garder les tuiles plates du Périgord en finition « Gabarre », de chez Imeris, ainsi que les outeaux (petites fausses aérations de toiture), tout en supprimant une cheminée plus fonctionnelle, rajoutant les épis de toitures et installant des gouttières et descentes d’eaux sur tout le pourtour.

C’est ainsi que l’entreprise envahi les lieux, cour, jardin, prairie, pour pouvoir se mouvoir tout autour de la maison. Camion de 30T pour réceptionner les débris, Manitou pour les manoeuvres et grue-godet pour évacuer le démontage.

Les échafaudages en place tout autour de la maison, les festivités et le « lancé de tuiles » pouvaient commencé. On commença par la partie ayant subi le maximum de poussée du vent, côté cour et côté prairie.

S’en suivi la mise en place des protections contre la pluie éventuelle, la réfection des génoises, le réalignement de la toiture au cordeau, le remplacement des coyaux abîmés ou cassés, la sous-toiture, le nouveau lattage, … 

 

Après le 1er quart de toiture protégé, le pignon plein ouest subi les mêmes transformations.

Et ainsi de suite pour tout le pourtour de la toiture, côté garage.

 

  

Puis avant d’attaquer le côté jardin, afin de mettre la maison à l’abri des intempéries de l’ouest, la couverture commença a être mise en place : 44 tuiles au m², 1,4 kg par tuile, faite le compte du poids sur l’ossature et la bâtisse avec ses 260 m² de toiture !! plus de 16 T de tuiles !! On ne s’imagine pas !!

Dans le même temps et afin de gagner du temps, les nouvelles gouttières étaient placées, ceci avant le retrait des échafaudages. Puis vint le temps d’entreprendre la réfection côté jardin, plus compliquée car pas de possibilités de positionner quelqu’engins que ce soit dans le jardin privé, sans défoncer la clôture, abîmer la pelouse, … la cour ayant déjà été assez dégradée ! Il fallait donc faire preuve de dextérité avec la manipulation de la grue-godet et manoeuvrer ses 24 m de flèche au mieux en passant par dessus le toit. 

Réfection des génoises, remplacement des tuiles canales ou plates cassées, cimentages des ouvertures, ajustement de la gouttière, … sont des tous des petits travaux de détails que l’on distingue moins une fois la toiture terminée mais qui ont leur importance dans l’esthétique générale. Saviez-vous qu’au plus il y avait des rangées de génoises, au plus la famille qui habitait une telle maison était « riche » ou « prospère » ou « influente » ?

Le beau temps nous accompagnant, l’avancée n’en fut que plus belle. Le lattage terminé, la phase de couverture côté jardin fut entamée et la vitesse d’exécution permis d’être sous tuiles à la fin de la journée. 

 

Puis vint le temps des finitions des arêtiers, du faîtage, de la pose des épis de faîtage, du placement des outeaux, des descentes d’eaux. La fin du chantier se rapprochait à grands pas. 

  

Dans la foulée fut rénové aussi le toit de la buanderie-chaufferie. Mais là fut pris le parti de mettre en place la même toiture en tuiles canales périgourdine, que celle du garage pour en faire le pendant, à l’opposé de la maison. Profitez-en pour admirer les finitions, la pose crochetée des tuiles canales, le travail du zinc et la pose des descentes, la réfection de la cheminée, … un travail de pro ! Voilà une toiture repartie pour 50 ans au moins !

 

Merci à Julien, à Thierry et son équipe pour cette superbe entreprise.

A bientôt,

Projet 5 : Divers Travaux 35

Bonjour à toutes et tous,

Que de mois se sont écoulés depuis le dernier article sur ce « projet » ! Beaucoup de travaux se sont enchaînés depuis la fin des travaux du chai-salon : diverses plantations, nettoyage de l’ancienne fosse à purin pour en faire une gigantesque réserve d’eau de pluie, aménagement du terrain pour camping-cars, réfection complète de la toiture et restauration des génoises (qui fera l’objet d’un article à part entière), restructuration de la cour interne et de l’entrée, … et puis la saison touristique 2019.

Diverses plantations :

En avril 2017 (voir « divers travaux 34 »), je vous indiquais mon souhait d’effectuer quelques nouvelles plantations afin d’agrémenter une partie des façades jouxtant la dalle de béton, futur parking pour les hôtes. 

 

préparation et plantations en sept-oct. 2017

1 an plus tard

 

Puis le souhait d’avoir une entrée plus en adéquation avec les lieux, une haie variée a été plantée de chaque côté de l’entrée en prolongement des alignements de cyprès totem et en même temps que la préparation des futurs parterres de chaque côté.

 

la haie d’entrée au printemps 2019 

 

Mars 2019, plantations des 2 parterres d’entrée

 

développement à octobre 2019

 

Aménagement et plantations du terrain pour camping-cars :

Le terrain jouxtant la nouvelle citerne d’eau de pluie sous dalle, a été aménagé en 3 emplacements de 50-55 m² pour recevoir 3 camping-cars de Pâques à Toussaint, avec une large zone de manoeuvres et offrant une vue dégagée sur la campagne environnante.  Chaque emplacement est délimité par une ligne de plantations variées comme par exemple : sauge, hibiscus, graminée, lagerstroemia, érable boule, prunus, …

 

 

 

Modification de destination de l’ancienne fosse à purin :

La toiture ayant été totalement renouvelée les nouvelles gouttières et descentes d’eau devaient bien évacuer les milliers de litres quelque part. J’ai donc décidé de dévier les 3/4 des eaux de la toiture vers l’ancienne fosse à purin, par la pose d’une conduite au travers de toute la cour et de la dalle de béton vers la fosse. Mais pour ce faire, il fallait d’abord la vider de son fond vaseux et la nettoyer totalement. Ce qui fut fait par une entreprise spécialisée après un 1er essai quelques mois auparavant par mon voisin Alain.

   

 

 

Une fois les tuyaux de 100 en place, renforcés par des 120 là où il y a passage de véhicules, sable stabilisé et filet en place l’heure était venue de reboucher, après avoir testé la pente évidemment ! S’en suivi le rebouchage de la tranchée dans la dalle de béton par un nouveau béton lissé. L’ancienne fosse à purin est devenue une réserve d’eau de pluie de pas moins de 20.000 L !!De quoi voir venir ! Elle fut remplie pour la 1ère fois en 2 jours de pluie en avril 2019.

A tout bientôt pour la suite,

Projet 1: Fin de l’Extension du Salon par intégration du Chai – Part 25 –

Bonjour à toutes et tous,

RIEN, absolument RIEN n’a été comme il faut pour la partie basse du chai-salon !

Depuis sa mise en place en février 2015, il n’avait jamais été remarqué que la dalle de béton marquait une déclivité dans un sens. Cela s’est découvert lors de lecture des niveaux au laser. Catastrophique !! Tout semblait de plan à l’oeil nu mais en réalité le béton était trop haut sur un côté de la pièce et légèrement insuffisant à l’opposé. 

Il a donc été nécessaire de louer une raboteuse à béton à ergots de carbures pour arriver à rattraper les 2,5 cm d’erreur d’un côté de la pièce. 1 passage, aspirateur, 1 passage, aspirateur, … et de plus la raboteuse ne rabote que 2 à 3 mm à chaque passage. Un boulot dingue !

 

Et comme ces machines sont inventées par des ingénieurs derrière un bureau qui ne sont jamais descendus sur un chantier et n’ont dès lors pas la réflexion utile d’efficacité, au vu de la position du moteur ou des engrenages, il a fallu terminer les bords au marteau-piqueur et au burin, car évidemment, ces machines ne font pas les bords !!

 

Bref, 2 jours de perdus sur le planning et des frais supplémentaires ! Ensuite un dernier coup d’aspirateur pour évacuer tous résidus avant l’application du primer sur béton.

   

Finalement, vu le désagrément d’une dalle de béton coulée trop haut, il n’était plus question de réaliser une chape. Il a donc été décidé avec le carreleur de couler une ragréage auto-lissant.

 

Le béton visible, encore à fleur, ne gênait pas la pose et les niveaux étant parfaits partout, le début de la pose du grès cérame a pu commencer.

 

Une grosse journée et demi et l’affaire était faite. S’en est suivi la pose des découpes épousant parfaitement le contour des pierres ou dalles et un nettoyage grossier de la surface libérée de ses cales.

 

Il nous reste à faire le joint périphérique dans le ton des joints du mur pour peaufiner la finition, faire les joints entre carreaux et surtout réaliser les marches de l’escalier-palier. Ce qui sera fait sous peu. La clôture finale de ce ‘Projet 1″ se rapproche à grands pas !

Dans l’intervalle, le WK a été propice à l’accrochage des luminaires muraux; à aspirer les poutres et les murs, pierre par pierre et joint par joint, afin d’enlever tout dépôt de poussière de ciment du rabotage de la dalle. Travail plus aisé à effectuer tant que les meubles ou le poêle à granulés n’ont pas pris leur place. 

Les escaliers terminés, les joints réalisés, le carrelage nettoyé à l’eau claire et au vinaigre blanc pour enlever les voiles du joint, le remontage des meubles et l’aménagement de la pièce a pu prendre forme. Ca sent la fin !

 

 

Entre les montages de meubles, les déménagements de fauteuils, la mise en place du petit salon d’accueil, les recherches des cartons devant remplir la bibliothèque, a été installé un poêle à granulés/pellets, seule possibilité pour avoir un « feu ouvert » chaleureux. Entre la livraison, l’installation et la mise en marche, une journée a suffit pour réaliser cet attrait d’une flamme chaude et lumineuse.

Cette opération terminée, la poursuite de l’aménagement a pu continuer dans le chai-salon. D’abord par un nettoyage approfondi de la baie vitrée, qui ne l’avait plus été depuis son installation il y a bientôt 5 ans. Puis la même opération pour le salon en cuir, en le nourrissant comme il se doit. Enfin par la mise en place de la grille en fer forgé pour éviter toute chute dans l’escalier de la cave à vin.

Voilà finalement après des mois de travaux, éclatés sur plusieurs années,

le Projet 1 enfin TERMINE

Projet 1: Finitions de l’Extension du Salon par intégration du Chai – Part 24 –

Bonjour à toutes et tous,

Comme promis avant les fêtes, le travail a repris plus vigoureusement dès le début de janvier dans le chai-salon par le retrait du vieux carrelage. Malheureusement celui-ci ne s’enleva pas comme attendu. En effet il avait été posé à même le ciment frais d’où retrait uniquement de la partie faïence et non de la base en terre cuite et du vieux ciment.

 

Il a donc fallu louer un matériel beaucoup plus gros pour arriver à tout casser et redescendre au même niveau que celui du nouveau palier vers le chai-salon.  Allez hop ! On y retourne !

 

Il en a été de même pour le hall d’entrée, avec la surprise là que le béton s’arrêtait net pour trouver une chape de sable damée !  Ensuite tout évacuer pour faire un chantier propre. 

   

Deux constatations :

la 1 ère, les anciens ne faisaient pas dans la dentelle ! La séparation entre l’actuelle salle-à-manger et le petit salon n’est autre que l’ancien mur de façade avant l’agrandissement de la périgourdine. Pas de chape, directement du mortier et placement des carreaux ! Une joie pour enlever ! 

la 2 ème, même situation au niveau de la porte d’entrée, pas de chichis, on y va directement sur les pierres du mur de façade ! Egalement une joie pour niveler !

 

J’en ai profité pour tirer une extension complémentaire de la prise du petit salon vers le coin opposé.

 

Le chantier déblayé, aspiré, le carreleur m’a rejoint pour débuter le coulage de chape.

 

En fin de journée tout était paré ! Il pouvait commencer la pose « à bâtons rompus » dès le lendemain. Le carrelage choisi est un grès cérame pleine masse couleur taupe-beige, qui une fois terminé sera jointé par du « Val de Sèvre », ainsi que les plinthes là où il y en aura.

 

Aspect final après une premier nettoyage de la partie haute du nouveau chai-salon.

   

En attendant la prochaine étape la semaine prochaine de la pose de la chape et du carrelage dans la nouvelle partie du chai-salon, les détails électriques ont été posé : prises, interrupteurs, luminaires, …

Pas toujours évident de positionner un boîtier ou les gaines électriques dans un mur en pierres et encore moins évident de rattraper « l’horizontalité ou la verticalité » quand le boîtier s’est mis de travers lors de la pose ! Mais dans l’ensemble, le résultat est très satisfaisant.  

                                

 

Sobriété et beauté du mariage des éléments avec les luminaires en métal doré, les murs en pierres du pays et les dessins des blocs taillés.

A bientôt,

Projet 1: Finitions de l’Extension du Salon par intégration du Chai – Part 23 –

Bonjour à toutes et tous, 

Il y a quelques jours vous découvriez la formidable avancée dans l’extension du chai-salon. 

En attendant le prochain retrait du vieux carrelage du petit salon et la pose du nouveau grès cérame, les boiseries installées attendaient leurs protections adéquates avant le jointage des murs et contre-marches.

Les nez de marches :

2 couches de vernis satin chêne foncé avant un emballage complet pour protéger le bois de toute projection du mélange pour les joints. 

 

 enduisage  après grattage

Une fois la pièce hors poussière, déshabillage et re-protection par une 3 ème couche de vernis.

Il en fut de même pour toutes les boiseries installées dans la pièce, le placard électrique, la porte cave, la réfection de la poutre emmurée ou la nouvelle poutre sans compter les retouches utiles murs et plafond.

Le placard électrique :

  

Après les 3 couches de vernis de circonstance, placement de la quincaillerie fixée à l’ancienne par petits clous.

La porte cave :

 

  

Ne pouvant plus avancé pour l’heure dans le chai-salon, j’en ai profité pour finaliser la fixation des racks à vin dans les murs et la fin de la mise en place de la déco avec les plaques de caisses récoltées depuis des années. La ré-installation des boissons divines ne va plus tarder longtemps ! La poutre en béton habillée, la boiserie placée ainsi que la vitre de la porte, la température s’est stabilisée autour des 12-14°, ce qui est parfait et ce malgré les déjà quelques nuits de gelées et les températures très fraîches extérieures. Il ne me restera plus qu’à remplir une fois les vibrations du marteau-burin-spatule pour enlever le vieux carrelage au-dessus, terminées. 

 

  

La poutre emmurée :

 

 

Poncée, grattée et nettoyée, elle a retrouvé la même finition que ses soeurs en place.

La nouvelle poutre :

Après son placement, elle fut rabotée et retrouva sa jeunesse. Mais elle s’en trouva aussi plus du tout protégée. Elle fut dès lors habillée comme les marches pendant l’opération chaulage et reçu ensuite ses 3 couches de vernis chêne foncé pour unité d’ambiance, dès la fin des travaux.

    

Et pour couronner le tout et afin d’être éclairé comme il faut, vu la tombée du jour dès 16h45-17h en cette saison, le lustre chiné, en finition canon de fusil à 12 branches, a été suspendu à la poutre centrale et dépoussiéré. Les 12 anciennes ampoules flammes torsadées de 40 W ont été remplacé par 12 ampoules led de 5,5 W (équivalentes à 40 W), soit 414 W au total d’économie à chaque utilisation.

 

Et à la veille de la trêve de Noël, le nouveau chai-salon déblayé de tout le matériel et nettoyé, dévoile sa nouvelle physionomie. Période qui sera propice aussi au séchage complet des murs.

Prochaine étape après les fêtes de fin d’année, le retrait du vieux carrelage et la pose du nouveau dans les deux pièces qui n’en feront plus qu’une, retouches peintures, pose des 2 radiateurs et finalement la fixation des 2 grandes grilles en fer forgé pour protection de chute au-dessus de l’escalier de la cave et sur le muret près de la porte vitrée.

 avant  après 

 

 

Joyeuses et douces fêtes de Noël en famille, si vous le pouvez et excellent début d’année 2019.

A tout bientôt, 

Projet 1: Finitions de l’Extension du Salon par intégration du Chai – Part 22 –

Bonjour à toutes et tous,

Plus de 3 semaines intenses viennent de s’écouler et se terminent par une formidable avancée dans la finition de l’extension du petit salon vers une pièce plus spacieuse, lumineuse et originale : le chai-salon.

Tout a débuté dès après la fin de la mise en peinture du plafond, par la pose des nez de marches en chêne massif de l’escalier-palier, par mon ami menuisier-ébéniste Francis, qui avait déjà réalisé en son temps les splendides volets en chêne et châtaignier de la même pièce. Un travail de « pro » !

Ensuite par la mise en place de la porte vitrée de la cave à vin, également en chêne massif, assemblée à l’ancienne par tenons et mortaises et renforcée par de grandes équerres en acier.

  

S’en suivra la pose du vitrage feuilleté et de plusieurs couches de ponçages et de finitions.

Pendant ce temps-là, l’approvisionnement en matériaux pour le rejointoyage des murs en pierres s’avérait nécessaire, sable de rivière, sable de Liorac, chaux Tradiblanc de St-Astier, … et quelques pierres supplémentaires pour boucher des trous d’anciennes poutres ou niches. Et puis, en avant la musique !

 

 

Mon fidèle ami Jean-Claude est venu avec tout son dynamisme m’épauler dans cette entreprise. Charger la bétonnière, apporter l’eau, malaxer et … « clacher » sur les murs, comme on dit chez nous ! Afin de bien faire pénétrer le mélange au fond des saignées et des trous entre les pierres. Des heures et des jours durant, la bétonnière a mélangé le sable de rivière, le sable de Liorac, la chaux et l’eau pour obtenir ce parfait mélange homogène nécessaire au jointage des murs.

1 mur, puis 2, puis 3, puis colonne ! Quelle énergie et quelle fatigue des bras !

 enduisage  après grattage

 enduisage  après grattage

 enduisage  après grattage

 enduisage  après grattage 

Un travail de titan mais dont le résultat est à la hauteur des attentes. Le grattage du surplus et le brossage étant des opérations primordiales et qui se font quelques heures après l’enduisage, car ce sont elles qui donnent l’aspect final à votre mur, par le choix ou non de faire ressortir la pierre, par la profondeur importante ou non du brossage, … Bref, faut le coup de main d’un « pro » !

Chantier dégagé et nettoyé, J-C et moi avons entamé le point crucial de cette extension, l’abattage du mur de séparation, non porteur, pour moitié. La poutre de renfort souhaité étant livrée, il n’y avait « plus qu’à » !

Voici la vue du mur de séparation avant abattage et après travaux terminés. Mais entre les deux, beaucoup de sueurs !

En effet, nous avons décidé d’abattre le mur à la hachette, pas avec une disqueuse-meuleuse, afin d’éviter autant que faire se peut la poussière, même si il y en a eu un peu malgré tout.

J-C à la hachette, bibi au ramassage et à l’évacuation des débris. Contrairement à ce que nous pensions, que cela allait être rapide, nous nous sommes heurtés aux joints de maçonnerie exécutés antérieurement en béton et non au mortier ! Nous avons mis plus de temps que prévu pour abattre cette moitié de mur.

 

début à 11h10′, puis avancées à près de 13h et après le lunch vers 15h.

Finalement en toute fin de journée, vers les 18h. le mur était par terre ! Par sécurité, ne sachant pas de combien la poutre transversale était enfoncée dans le mur de façade, nous avons rebâti une colonne soutien, marquant d’autre part la séparation entre le mur jointé et celui plafonné côté petit salon.

 

Le soir même le charpentier est venu mettre la poutre centrale en place, ainsi toute la structure de l’étage des chambres d’hôtes et en particulier la salle d’eau de la chambre verte, était sécurisée. Dieu que c’est lourd du vieux chêne !! Pré-vissée, calée à sa base et ancrée dans le mur, elle a ensuite été installée définitivement à l’ancienne avec des chevilles d’acacia de plus de 20 cm chassées au travers des 2 poutres. Puis rabotée et vieillie afin d’être « en ligne » avec celles existantes déjà dans la pièce, avant d’être prochainement vernie.  

   

Enfin avant de protéger les boiseries hors poussière, J-C a prolongé la dernière marche de l’escalier de la cave puis l’a totalement jointé avant d’ « attaquer » le chaulage de la 1/2 du mur restant.

   

                           

Maintenant il faut laissé au temps le temps ! Séchage des murs et du chaulage, qui prendra quelques semaines vu les températures extérieures et l’humidité ambiante due aux maçonneries et plafonnage.

Le chantier totalement dégagé de toute crasse ou poussière ou matériel, la prochaine opération sera les mises en vernis des différentes boiseries, nez de marches, cadre placard compteur électrique, poutre.

Suite au prochain épisode !

A bientôt,

Projet 1: Finitions de l’Extension du Salon par intégration du Chai – Part 21 –

Bonjour à toutes et tous,

De nombreux mois se sont écoulés depuis mon dernier article sur ce sujet.

Les circonstances de la vie ont quelque peu perturbé le déroulement des derniers mois. En effet, à deux semaines d’intervalle, je perdais d’abord ma maman, âgée de 86 ans et puis mon médecin traitant, médecin généraliste mais aussi ami proche depuis 30 ans. Le décès inopiné de ma maman m’a secoué et nous a, mon frère et moi, encore plus soudés. S’en suit inévitablement les soucis liés à la succession, la gestion du passé, les souvenirs, les photos dont on ne reconnait pas toujours tout le monde, les partages et tris divers. Bref beaucoup d’émotions !

Puis une saison catastrophique, d’abord par le temps exécrable de pluies succédant aux vents, parfois violents, aux températures dignes d’un automne pour finalement plomber le ciel durant près de 2 mois d’une canicule insupportable où la clientèle a préféré rejoindre les cours d’eau rafraîchissants ou les littoraux atlantiques ou bretons que l’intérieur du pays.

Tous les travaux ont donc été mis en sourdine durant toute cette période. Mais la vie continue et reprend son rythme parfois calme, parfois tumultueux, parfois serein, parfois agité.

J’ai donc décidé de terminer cette phase de travaux, déjà entamée il y a bien longtemps et « étirée » dans le temps. Je vous écrivais en février dernier, dans le précédent article : 

« Prochaines étapes … pour l’hiver prochain, l’abattage du mur de séparation des deux pièces, la réalisation des joints des deux murs en pierres, la chaux sur la 1/2 du mur restant, la chape et le carrelage et la finition de la mise en forme de l’escalier du palier et de la cave. Encore du pain sur la planche ! »

Et bien oui ! Encore du pain sur la planche ! Et la reprise a été faite ces jours-ci ! Alors, en avant !

Après avoir isoler le plafond, placer les fourrières et fixer les plaques iso-phoniques, le temps était venu avec mon ami J-C de plafonner et de poncer tout cela. Les plaques débarrassées de toute poussière, la phase peinture a pu être entamée. D’abord une sous-couche suivie de 2 couches de finition.

 

Après ces couches de peinture, retrait des protections et quelques retouches de peinture et de vernis et voilà le résultat final. Je précise que le plafond est parfaitement plan et horizontal ! C’est le tronc de chêne et ses renforts latéraux qui donnent cette illusion d’optique. Voilà la poutre centrale mise en valeur.

 

Prochaines étapes : pose des nez de marches en chêne massif et jointage des murs de pierres, avant abattage du mur de séparation des 2 salons, sur 2,80 m.

A bientôt,

 

L’après Tempête CARMEN

Bonjour à toutes et tous,

Quelques mois se sont passés depuis ce début d’année dévastateur. Les réparations ont enfin pu être réalisées. Le temps s’étant mis pour un moment au beau fixe, le couvreur n’a savait plus où donner de la tête, tout le monde voulant être dépanné.

Les dégâts ont été tels qu’à ce jour certains voisins et agriculteurs ne sont toujours pas hors des intempéries. Et elles ont été nombreuses ces dernières semaines.

Carte rafales de vents max Carmen 1er janvier 2018

C’est ainsi qu’une partie des réfections a pu être opérée, d’abord sur le séchoir, ensuite sur les granges. Le planning du couvreur étant archi complet, la réfection du toit de la maison s’est limité à un remaniement rapide et ne pourra avoir lieu dans toute son ampleur qu’à partir de la fin de cet automne, voire au tout début 2019.

Pour le séchoir, il en sera de même pour la réparation de la double porte en bois, qui avait été forcée par la violence du vent. Le menuisier n’étant aussi disponible qu’à la fin de l’automne.

C’est ainsi qu’un Manitou de 12T est entré en action avec sa flèche pour la réparation de la rive endommagée et de tout le faîtage du séchoir.

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Ensuite est venu le moment de s’occuper des rives de la grande grange et de celle de la laiterie dans le prolongement.

   

 

 

Enfin le couvreur s’est attelé à la rive opposée de la grande grange et puis au remaniement du toit de la petite grange et du porche.

 

  

         

          

Voilà déjà un fameux boulot de réalisé, le reste viendra d’ici quelques mois en espérant que le temps reste favorable et que les nombreuses intempéries, parfois violentes, de ces dernières semaines ne soient plus qu’un mauvais souvenir.

A bientôt,

La longue histoire de La Borie Neuve

Bonjour à toutes et tous, 

Une fois n’est pas coutume, je ne vous relaterai pas d’évolution de travaux mais je vais par contre vous exposer un peu de la longue histoire dans le temps de La Borie Neuve.

Grâce à quelques archives consultées, lectures de sites internet, lectures des livres sur le village et les fermes, écrits par un voisin Mr. Treneule Roger, je peux vous en dire un peu plus sur cette propriété. 

Tout a commencé il y a très très longtemps sur le site de La Vedie. Cette ensemble de bâtisses au style périgourdin, une rien monastique avec une tour carré, un pigeonnier, … serait à l’origine du lieu-dit de La Borie Neuve et devait être à l’époque un important lieu de vie, au vu des archives, du nombres de bâtiments du lieu et de la croix à l’entrée de la propriété datée de 1746.  

 

La Vedie, sa principale habitation avec sa tour carré avec son pigeonnier

  

Mr. Boisserie, époux de Mme Chanteloube furent de grands propriétaires agricoles : terres, vignes, bois représentaient leur immense patrimoine et englobaient les lieux-dits de Pradal, La Vedie, La Petite Vedie, La Borie Neuve, Petit Peyssou (Little Peyssou), une partie des Giroux, les Roudiers, … 

L’une des 1ère carte du 18ème siècle, la Carte de Cassini en témoigne. Il y est stipulé « la Croix Neuve », bien visible sur la carte ci-dessous et se situant toujours aujourd’hui au croisement des chemins en face de Petit (Little) Peyssou. On parle de l’existence d’un ancien « chemin monastique » ou « chemin des croix » reliant La Vedie à l’abbatiale de Saint-Avit-Sénieur.

 

La « croix neuve »

Ce n’est qu’en 1793 que l’on retrouve première mention de La Borie Neuve.

Les enfants Boisserie se succédèrent sur cette gigantesque propriété pendant plus d’un siècle. Après le dernier héritier, la propriété commença à se morceler et fut vendue par fractions à divers autres exploitants agricoles.  C’est ainsi qu’un certain Fournier devint le nouveau propriétaire de La Borie Neuve. Ce Fournier n’ayant pas d’enfants vendit son bien à un certain Sartrand. Lui-même sans descendance non plus, vendit à Calès qui s’y installa plus tard alors avec sa famille.  On ne parlait pas encore d’habitation multiple, mais uniquement de terres agricoles et de l’un ou l’autre bâtiments. La maison proprement dite apparu sur le lieu-dit dans les années estimées 1840-1845 aux côtés d’un bâtiment agricole, aujourd’hui la grande grange.

La carte d’Etat Major de 1820-1866 signale toujours La Vedie, La Petite Vedie, Petit Peyssou, … mais pas encore La Borie Neuve.  

Bien plus tard, après que plusieurs fermiers se succédèrent sur ces terres, l’une des 1ères photo aérienne montre La Borie Neuve et ses 1ers bâtiments en 1959, soit avant l’installation sur la propriété de la Famille Calès. On y distingue clairement les 2 granges en enfilades, la porcherie et la maison principale, ainsi que le séchoir. Egalement l’immense acacia à l’entrée de la cour intérieure, aujourd’hui abattu, la configuration des champs autour de la propriété et de l’autre côté de la voirie communale.  

 l’énorme acacia encore visible ici début 2013

Les séchoirs construits par les Calès, appartenant aujourd’hui aux Theillet ne sont pas encore présents, ni le bâtiment d’exploitation des veaux, ni la laiterie, ni la future maison de mon voisin Alain Juxte, visibles en grisés sur la partie droite du document ci-dessus.

 

  

Tant la Petite Vedie que La Borie Neuve furent alors vendus à Raymond et Renée Calès. La Petite Vedie fut à son tour cédée à Mr et Mme Calvet, toujours propriétaires actuels de cette bâtisse restaurée.

La Petite Vedie et son chêne tri-centenaire et quelques très vieux pieds de vignes 

Quant à La Borie Neuve elle fut habitée par les Calès dès les années 1960 et ce jusqu’à l’arrêt de l’exploitation en 1999-2000, juste après l’épouvantable tempête du siècle qui ravagea le territoire.  La propriété fut démantelée et la maison et les bâtiments de ferme furent vendus en décembre 2003 à Mr. et Mme Martin, les anciens propriétaires anglais qui me la vendirent en août 2014. Tandis que les terres agricoles furent réparties entre les agriculteurs voisins : la famille Theillet, mon voisin Alain Juxte et l’EURL Bornerie.

Mr. et Mme Martin rentrèrent en Angleterre mi-septembre 2014. Lui, âgé de 84 ans, gravement malade, décéda en mars 2015, quant à son épouse âgée de 82 ans fut placée dans une institution proche de son village. Je n’ai plus eu de nouvelles depuis lors.

La Borie Neuve continua d’évoluer entre 1960 et 2000. Exploitations agricoles, cultures de vignes, du tabac, élevage de bovins, …  

Entre 2000 et 2014, les anglais Martin utilisèrent la maison comme seconde résidence, y firent d’importants travaux d’aménagements, comme la pose en 2004 d’une nouvelle électricité et du chauffage central avec une chaudière costaude Viessmann, la rénovation de la façade par la mise en valeur de la pierre locale, le remplacement partiel de châssis et vitrages au rez, la modification de l’aménagement d’une salle de bain/douche, l’installation d’une cuisine semi-équipée et du système d’évacuation et d’assainissements des eaux usées, … Ils abattirent aussi l’énorme acacia ainsi qu’une partie des très âgées haies de thuyas le long de la voirie et le long du bâtiment agricole du voisin. Ne venant qu’à la belle saison, la bâtisse et les dépendances subirent malgré tout les changements de températures et la non-occupation hivernale. 

En août 2014 je me rendis acquéreur de cette magnifique demeure, bien entretenue, saine et en bel état malgré son grand âge. Mais pour en faire son exploitation actuelle et mon nouveau lieu de vie, il a fallu dès mon arrivée en septembre/octobre 2014, entamer quelques aménagements en relation avec les critères actuels d’accueil et de confort attendus tant par les hôtes que par moi-même ou la famille. C’est ce qui vous est relaté depuis le début dans ce blog !

Et ce n’est pas terminé ! L’histoire continue et La Borie Neuve a encore de nombreuses et belles années devant elle !

 La propriété La Borie Neuve en février 2014

La Borie Neuve en 2017

 

A bientôt, 

Projet 1: Reprise de l’Extension du Salon par intégration du Chai – Part 20 –

Bonjour à toutes et tous, 

Près de deux mois ont passé depuis le dernier article sur ce sujet et en attendant la réfection des toitures endommagées par la tempête violente du début de cette année et toujours en discussion avec l’expert et l’assureur, j’ai axé mon énergie à continuer les travaux dans l’entrée et le chai. 

Etant nul dans le domaine, c’est mon ami Thierry, plombier et électricien hyper compétent, qui est venu terminer d’installer les nouvelles conduites suite au déplacement du radiateur de l’entrée. Il a fallu vidanger toute l’installation, le radiateur étant sur l’une des sections traversant toute la maison en longueur. Cette opération terminée, il a fallu découper les tuyaux, les couder, les assembler, les souder, les fixer puis les connecter au radiateur déplacé, lui-même à nouveau ancré dans le mur. Ensuite après ré-injection d’eau dans le circuit, la purge de chaque radiateur a été nécessaire ainsi que vérifier constamment la pression de la chaudière jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’air dans les conduites. 

 

  

Enfin est venu le temps de la remise en peinture pour un aspect fini. Une entrée bien plus conviviale avec maintenant une vue traversante grâce à la nouvelle large porte vitrée.

 

Plus tard, avec mon ami J-C, nous avons entamé le gros travail de fermeture du plafond.

Equilibristes à nos heures, nous avons défini la manière de poser les placos et par là les suspentes et fourrures pour les accrocher. Voulant maintenir la vue sur la poutre centrale et la poutre de séparation des 2 pièces actuelles, il a été nécessaire de préparer le travail au laser pour mettre le plafond de chaque côté au même niveau. Je vous rappelle que nous sommes à 3,60 m de haut ! 

  

Ensuite, grosse déconvenue ! Car les lève-plaques ne vont pas plus haut que 3,00-3,10m quand on parvient à monter à cette hauteur. Il a donc fallu faire preuve d’ingéniosité tout en gardant la sécurité à l’esprit. Pour le palier, pas de soucis, une palette et une plaque de bois puis l’engin par-dessus freins bloqués. Avec un peu de dextérité, une échelle et une bonne visseuse à bout de bras, la 1ère plaque a été fixée.  Par contre pour les deux suivantes, le cirque a été plus joyeux ! Il y avait l’escalier de la cave dans le champs d’action. Là aussi il a fallu trouver la solution optimale pour positionner le lève-plaque : blocs de terre cuite, palette et plaque de bois, afin de récupérer de la hauteur. Le plafond final est à 3,45m. Et à chaque plaque, tout à déplacer !

 

  

Pour l’autre côté, cela a été plus simple, car pas de palier ou d’escalier de cave. Gain de temps aussi des deux côtés, pour la pose des fourrures, car elles avaient tip-top la longueur de la pièce, donc pas de découpes à prévoir. Quant aux plaques, elles sont de la dernière génération de chez Knauf, des 13 mm phoniques hautement compressées, donc pour une même épaisseur qu’une BA13 mais plus lourdes, plus denses. Ceci afin d’augmenter la qualité phonique de la chambre au-dessus de la pièce et le confort de mes hôtes. 

  

Les poutres étant traitées, il n’était pas question de les salir ou de les endommagées par l’action du plafonnage ou de l’injection de mousse expansive le long des murs en pierre. Elles ont dès lors été protégées par un ancien pvc d’emballage de moquette. Certains reconnaîtront la marque … !

 

Cette opération terminée, j’ai « moussé » les écarts entre les plaques et les murs de pierres, afin de récupérer les inégalités et ainsi préparer à l’enduisage du plâtre. Puis a pu débuter la pose des bandes de scellement des plaques et l’application de la 1ère couche d’enduit. Ensuite découpe des surplus de mousse, enfin après séchage et ponçage à la girafe, application de la 2ème couche d’enduit.

 

La 2ème couche d’enduit appliquée puis poncée de la même manière, viendra alors le temps des finitions minutieuses le long des boiseries et des murs pour terminer par le dépoussiérage des plaques avant l’application de la couche de peinture de fond.

S’en suivra 2 couches de peintures pour un rendu parfait. Un très gros boulot bientôt terminé !

 

Ensuite sur notre lancée, et malgré le temps glacial, nous avons fait du mortier et du béton. Du mortier d’abord pour positionner les dessus de murets, qui donnent maintenant un aspect fini. Les pierres travaillées et calibrées proviennent de la Carrière Magne à Saint-Avit-Sénieur, l’unique carrière familiale de la région encore en fonctionnement. Chaque pierre pèse +/- 40 kg. 

  

 

Du béton ensuite pour enfin couler la dalle du palier. Pas moins de 150 kg de caillasse, 140 kg de ciment et autant de sable, de l’acier 10 carré pour renforcer le tout ; bref 12 brouettes manipulées de mains de maîtres. Enfin une parfaite mise à niveau.

Un mois bien rempli !

Prochaines étapes … pour l’hiver prochain, l’abattage du mur de séparation des deux pièces, la réalisation des joints des deux murs en pierres, la chaux sur la 1/2 du mur restant, la chape et le carrelage et la finition de la mise en forme de l’escalier du palier et de la cave. Encore du pain sur la planche !

 

A très bientôt,